Libye: Claude Guéant admet qu'il aurait pu «prendre un autre mot» que «croisade»

Publié le par kerfouf tayeb

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, à l'Elysée, le 23 mars 2011.

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, à l'Elysée, le 23 mars 2011. Benoît Tessier / Reuters

POLÉMIQUE - Il est revenu sur ses propos sur l'intervention militaire de la France...

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a admis ce jeudi qu'il aurait pu «prendre un autre mot» que «croisade» . «Avec le recul j'aurais pu prendre un autre mot, j'aurais pu dire: "mobiliser l'opinion pour faire triompher nos thèses au conseil de sécurité"» de l'Onu, a déclaré Claude Guéant sur Radio Classique et i-TELE.

Mardi à l'Assemblée, le ministre avait répliqué au tollé provoqué par ses propos en affirmant: C'est «une manipulation, on me fait dire ce que je n'ai pas dit!». «C'est sûr que la vie politique est un peu difficile. J'aurais même tendance à dire qu'elle est un peu injuste», a cette fois-ci affirmé le nouveau ministre en évoquant la polémique suscitée par sa déclaration.

«Une manipulation pure et simple»

Toutefois, a-t-il soutenu, quand «on me fait dire» que «je prêche une croisade contre la Libye et même une croisade de l'Occident contre l'Orient (...) c'est une manipulation pure et simple». «Ce n'était pas du tout dans mon esprit, il ne s'agit évidemment pas d'une croisade, il s'agit d'une action réfléchie, mûrie, concertée sous l'égide des Nations unies», a souligné l'ancien secrétaire général de l'Elysée.

«Sans le président Nicolas Sarkosy, sans sa détermination, nous aurions assisté en direct à la télévision à des massacres de populations en Libye. C'est ça qu'il faut retenir, c'est ça qui est important», a-t-il jugé. Le ministre avait suscité une vive polémique en déclarant lundi à propos du rôle du president pour l'intervention en Libye: «Heureusement, le président a pris la tête de la croisade pour mobiliser le Conseil de sécurité des Nations unies, et puis la Ligue arabe et l'Union africaine».

 

kerfouf tayeb.

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