Cantonales 2011: Mélenchon promet «la guerre civile» aux écolos s'ils ne se désistent pas

Publié le par kerfouf tayeb

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche, était l'invité de Jean-Michel Aphatie le lundi 21 février à 7h50 sur RTL.

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche, était l'invité de Jean-Michel Aphatie le lundi 21 février à 7h50 sur RTL. G.Goracini/Abacapress-RTL

POLITIQUE - Quand un candidat du Front de gauche est arrivé en tête, les écolos doivent se désister, assure-t-il...

A gauche, les discussions entre le Front de gauche et Europe Ecologie s’enveniment. En cause, la décision des écolos de ne pas se désister en faveur du Front de gauche, pour le second tour. A 16 heures ce mardi, les listes doivent être déposées en préfecture et on y verra un peu plus clair. En attendant, le ton monte. Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) a accusé mardi Cécile Duflot (Europe Ecologie-Les Verts) de vouloir «rompre», lors de ces cantonales, avec «la tradition» de gauche qui consiste à se désister au second tour pour le candidat de gauche arrivé en tête au premier tour.

«Vous devez tous vous désister en faveur de celui qui est arrivé en tête», «c'est ou ça ou la guerre civile, ou les élections démocratiques tranquilles et fermes ou alors on se met des gifles», a-t-il dit sur Europe 1.Depuis des mois, la secrétaire nationale d’Europe-Ecologie-Les-Verts qui a appelé à faire barrage au FN partout, avait prévenu que les écologistes ne se désisteraient pas au second tour s'il n'y avait pas de risque que la droite passe.

«Madame Duflot, à qui on n'avait rien demandé avant la réunion (sur une péniche dimanche soir), a, à peine sortie de cette réunion, décidé de maintenir tous ses candidats au second tour face à des candidats de gauche en tête», a déploré Jean-Luc Mélenchon. «C'est sans précédent», a affirmé l'eurodéputé qui appelle «évidemment» à voter PS face au FN. «Je ne me rallie à rien, le désistement c'est pas un ralliement», a souligné l'ex-socialiste.

Duflot ne respecte pas «la tradition»

Selon lui, le désistement républicain, «ça vient de la période où tous les républicains quelle que soit leur allégeance se regroupaient tous au deuxième tour pour empêcher les monarchistes ou les bonapartistes de passer. C'est une vieille histoire, la gauche a toujours fait ça».

Mme Duflot «veut rompre avec cette histoire», «cette tradition qui est la nôtre» mais «se tirer dans le dos n'est pas une bonne tradition», a fait valoir le probable candidat du Front de gauche à la présidentielle. Il voit dans le désistement «une règle d'acier»  même s'il «peut y avoir des exceptions ici ou là» pour «des raisons locales». «En politique, on ne s'amuse pas à faire des photos de famille quand on n'a pas réglé les problèmes de fond», a-t-il ajouté, revenant sur la rencontre entre Martine Aubry (PS), Cécile Duflot (EELV) et son partenaire Pierre Laurent (PCF) sur une péniche.

 

kerfouf tayeb.

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